Nathalie Mascunan

Bonjour,
J habite rue de l Enéide à limoges, donc à proximité de l incinérateur. Ce we, depuis vendredi des bruits insupportables 24h/24h…tres forts et continuels…qui se rajoutent aux odeurs… bruits qui n existaient pas jusque-là. Alors je souhaite qu il doit déplacé loin des habitations. Ces nuisances entraînent des problèmes de santé, fatigue, insomnie etc…
Voilà mon avis..
Cordialement

Bonjour, 

Merci pour votre message.  

Pour votre bonne information, lors de l’arrêt technique général de la semaine dernière, a été réalisée vendredi soir sur la CEDLM une simulation volontaire d’une coupure électrique. Ce test était rendu obligatoire suite au remplacement des cellules électriques haute-tension d’origine dans le cadre des procédures de maintenance et d’exploitation de ce type d’installations. 

 Dans ce cas de figure de coupure électrique, l’installation s’arrête et génère deux conséquences en attendant le retour de l’électricité : 

  1. Fonctionnement des soupapes de sécurité pour le circuit sous pression de vapeur (cette dernière n’étant plus consommée par les réseaux de chaleur ni re-condensée en eau par les aérocondenseurs). Ce fonctionnement occasionne le bruit important que vous évoquez. 
  2. Arrêt des extracteurs des fumées vers les cheminées générant une accumulation dans le bâtiment et donnant une impression visuelle d’incendie à l’intérieur. 

Nous sommes navrés pour l’inquiétude que cela a pu engendrer alors même que cette opération était programmée et aurait pu faire l’objet d’une communication préalable auprès des riverains. Nous avions connu le même phénomène de coupure électrique le dimanche 4 septembre en raison cette fois-ci de la foudre qui était tombée à proximité de l’installation. 

Indépendamment de la réflexion actuellement menée sur l’avenir de nos déchets, nous allons rapidement travailler à l’installation de silencieux sur les soupapes de sécurité pour limiter cette gêne sonore. Il convient également de travailler à de nouveaux outils de communication pour les riverains dans le cadre de l’exploitation de la CEDLM, comme par exemple l’envoi de notifications SMS, un site internet dédié et un réseau de sentinelles formées à la détection des odeurs (et tout ceci pourrait être une prérogative importante dans le cadre de la potentielle nouvelle UVE).

Angéline Rodriguez

Bonjour,
Je souhaiterai transmettre mon témoignage.
J’habite dans un immeuble de Limoges où nous n’avons pas de bac de tri, uniquement des bacs pour les déchets non recyclable.
Dans ce type de situation, nous pouvons bénéficier de sacs poubelles pour le tri, fournis par Limoges Métropole. Il suffit ensuite de déposer ces sacs la veille du ramassage, une fois par semaine.
Néanmoins cela se facilite pas le tri, puisqu’il faut soi-même contacter Limoges Métropole pour disposer de cette solution alternative (et donc prendre le temps / avoir envie de faire la démarche). De plus il n’y a qu’un seul jour de collecte des déchets recyclable, et en cas de mauvais temps, les sacs restent dehors sous la pluie, ce qui n’est pas idéal.
Il en résulte qu’un certain nombre de voisins ne prennent pas la peine de trier, puisque le tri devient trop contraignant.
Un certain nombre de quartiers n’ont pas non plus accès à un point de compost.

Je pense que nous manquons aussi d’informations sur d’éventuels lieux qui récupéreraient/répareraient des objets, et jeter reste aujourd’hui la solution la plus simple.
J’ai un voisin qui en vidant sa maison a tout simplement tout mis dans la benne, même des objets en parfait état et fonctionnels.
Ne pourrait-on pas imaginer un système de récupération et de remise en circulation des objets ainsi jetés abusivement ?

En vous remerciant

« Bonjour, 

Merci pour le partage de ces éléments. 

Le tri et le recyclage sont des priorités dans la politique de gestion des déchets de Limoges Métropole. A compter de juin 203, des améliorations au dispositif de tri seront apportées dans le cadre du nouveau service de collecte, à savoir : 

  1. Passage d’une collecte des bacs de tri par semaine à deux collectes par semaine pour l’hypercentre de Limoges 
  2. Organisation d’une distribution des sacs de tri pour les usagers concernés deux fois par an 
  3. Inversion des fréquences de collecte entre bac vert et bac de tri pour les 19 autres communes de Limoges, 
  4. Déploiement de 175 bornes biodéchets dans l’intraboulevard de Limoges suite à l’expérimentation lancée en 2020 dans l’hyper-centre.  

Concernant la thématique du réemploi, vous trouverez sur le site internet de Limoges Métropole une page dédiée à cette thématique Réemploi et réparation d’objets – Limoges Métropole (limoges-metropole.fr)

Vous découvrirez, en compléments des journées réemploi ponctuelles, que cinq zones de réemploi et de gratuité existent déjà sur les cinq plus grandes déchèteries : 

  1. Limoges : avenue du Président Kennedy,  
  2. Limoges : rue Philippe Lebon  
  3. Limoges : rue de Cavou ; 
  4. Couzeix : 32 avenue Maryse Bastié ; 
  5. Panazol : 11 route de la Planche d’Auze 

Vous trouverez également le livret 4 pages « je consomme responsable » avec les coordonnées de plusieurs associations très actives sur le territoire concernant le réemploi.  Document-Fiche-Consommer-Responsable_1021_Site-Internet-Limoges-Metropole 

Le quatrième axe du programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés (PLPDMA) 2022-2027 de l’agglomération concerne tout particulièrement le réemploi, la réparation et les dons. Des actions complémentaires sont ainsi prévues pour accentuer ces bonnes pratiques. « 

Philippe VALLADE

Il me semble que le problème du traitement des déchets est en train de devenir un sujet environnemental grave pour notre société, Une grande partie du problème nous échappe: il concerne la réduction des emballages et la moindre utilisation des plastiques. Dés lors que pouvons- nous faire au niveau de la métropole ? Il me semble qu’ il y a encore beaucoup d’ efforts à faire au niveau du tri: quand je regarde ici où là le contenu des bacs bleus ou verts cela ne va pas du tout, nos contemporains sont encore loin d’ avoir compris le principe et ce débat sera peut- être l’ occasion de relancer la pédagogie à ce sujet , aidé par l’ inquiétude environnementale qui s’ accroit. D’ autre part je vous propose un petit jeu: comptez, lors de vos promenades dans les rues le nombre de canettes et de bouteilles qui jonchent les trottoirs , les caniveaux , je le fait souvent et c ‘est impressionnant. Je doute que les agents municipaux fassent le tri, ils n’ ont ni le temps ni le matériel ce qui fait que tout cela va encombrer l ‘incinérateur . Cela ferait pourtant des matériaux à récupérer. Ce serait intéressant qu’ une sélection se fasse aussi à ce niveau. Cela dit revenons au problème de l’ incinérateur: je n’ ai pas les compétences techniques pour dire ce qui serait le mieux dans les solutions proposées, mais simplement ceci:
Le choix de l’ incinérateur me semble encore la moins mauvaise solution étant donné la liaison avec le réseau de chaleur, ce qui n’ est pas négligeable avec la crise énergétique qui se profile, d’ autre part les décharges posent aussi des problèmes environnementaux et les terrains disponibles se raréfient . Cependant, il faut qu’ il réponde à des conditions drastiques quant’ à la pollution de l’ air, aux meilleures normes de purifications des fumées en particulier aux taux de dioxines et d’ oxydes d’ azote, ils ne faut pas que les riverains en subissent les conséquences pour la respiration et les jardins. On sait bien que tous les incinérateurs en France ne sont pas égaux, certains sont catastrophiques.
Je me demande aussi s’ il ne serait pas possible de pratiquer encore un part de récupération au niveau de l’ incinérateur: je pense surtout aux métaux, soit en amont au déchargement, soit en aval au niveau des mâchefers grâce à des aimants ou autres procédés , je crois que cela est pratiqué à Paris . J’ ai eu l’ occasion d’ examiner des mâchefers il y a peu et ai constaté la part importante de métaux ( j’ ai y même trouvé des pièces de monnaie ! ) C’ est dommage, cela ferait des matériaux encore, les matières premières devenant aussi très onéreuses.
Je vous remercie de votre attention.

Gilles Faurichon

Bonjour à tous ,
Afin d’inciter chacun à réduire ses déchets ménagers , pourrait on imaginer une mesure de récompense ou dites incitative plutôt que de coercition telle que la mesure du nombre de ramassage de la poubelle verte en y associant aussi le poids des ordures ? Personnellement je sors ma poubelle verte toutes les 2 voire 3 semaines , tout simplement parce que je m’applique à trier et recycler.
Je sais qu’à court terme cela engendrerait des couts pour mettre en place un système de puces électroniques sur les poubelles , mais à moyen long terme j’imagine que ces déchets diminueraient et les couts de traitement collectifs aussi . Vous avez certainement pris connaissance de l’existence de cette mesure de collecte dans d’autres collectivités ; cela se fait en Gironde , dans le sud toulousain , au pays des Herbiers en Vendée et d’autres encore.
Merci de votre réponse

Bonjour, 

Merci pour votre question et pour ces éléments dont nous prenons bonne note.

Sachez tout d’abord que les trois structures de l’Entente Intercommunale sont chacune engagées dans des actions de prévention et d’incitativité. C’est une priorité pour le territoire, c’est pourquoi l’Entente s’est fixé l’objectif de diminuer de 90 kg/an/habitant la quantité d’ordures ménages résiduelles produites entre 2010 et 2030, c’est-à-dire d’économiser 21 700 tonnes d’OMr entre 2021 et 2030.

Concernant votre suggestion de puce électronique à installer sur les bacs, cela semble correspondre aux dispositifs de tarification incitative mis en place effectivement par plusieurs collectivités. C’est également le cas en Creuse sur la totalité du territoire d’Evolis 23 et en Haute Vienne sur une partie des communautés de communes constituant le SYDED 87. De nouveaux territoires aussi bien en Creuse que sur le SYDED 87 réfléchissent aussi à ce déploiement. Cet outil est effectivement performant pour inciter à réduire les quantités de déchets et donc aider à la maitrise des couts en milieu rural.

Sur un territoire urbain comme Limoges Métropole, les retours d’expérience sont moins nombreux sur la tarification incitative en raison de la prédominance de l’habitant collectif. Limoges Métropole prévoit de développer toutes les formes d’incitativité dans les prochaines années : récompense du geste du tri avec le dispositif cliiink en 2020, la collecte incitative dès juin 2023 (inversion des fréquences de collecte entre le bac des ordures ménagères résiduelles et le bac de tri), la communication incitative pour 30 000 usagers en expérimentation en 2025 et le déploiement en cours des puces sur les nouveaux bacs en vu d’une éventuelle tarification incitative.

Olivier NICOLAS

Bonjour,
après analyse du projet nous sommes stupéfaits de savoir que le site d’Anguernaud pourrait être retenu comme lieu d’exploitation du futur incinérateur.
En effet cette localisation est proche de plusieurs sites accueillant des enfants (école maternelle, école primaire, collège, gymnase, lieux d’activitées éducatif…
Nous espérons que préserver la santé de nos enfants sera votre priorité quant à la décision du choix du lieu.
Cordialement
Olivier NICOLAS

 

Bonjour Monsieur,

Merci pour votre remarque que nous prenons en compte. Concernant les scénarios de localisation pour le projet envisagé de nouvelle unité de valorisation énergétique, sachez qu’une méthodologie a été mise en place par l’Entente Intercommunale pour réfléchir au meilleur lieu d’implantation. Elle a reposé sur l’analyse croisée de 4 lieux potentiels (dont la zone d’Angernaud) à travers 26 critères (infrastructure, environnement, distance aux habitations, investissement…). Cette analyse a conduit l’Entente Intercommunale à considérer que l’implantation d’une nouvelle unité de valorisation énergétique sur le site de l’actuelle Centrale énergie déchets pourrait être la solution la plus appropriée.

Vous trouverez tous les détails de cette analyse et ses conclusions à partir de la page 49 du dossier de concertation : https://avenirdenosdechets-hautevienne-creuse.fr/wp-content/uploads/2022/09/Dossier_concertation_web.pdf

Christophe Chaput

Bonjour

J’habite dans la zone du chatenet en haut du palais sur vienne à proximité de l’incinérateur. Celui ci fait maintenant un bruit totalement inacceptable à certaines heures de la journée et préférentiellement en fin de journée. Cette nuisance sonore ne fait que s’aggraver. Compte tenu des zones d ‘habitations à proximité qu’est ce qui est fait pour supprimer cette nuisance qui conduit à du stress pour les habitants de la zone et perturbe leur sommeil ? Cordialement

« Bonjour,

Nous vous remercions pour votre question et pour le partage de vos préoccupations.   

Sachez qu’en tant qu’Installation classée pour l’environnement, la Centrale énergie déchets fait l’objet d’une réglementation stricte sur le bruit qui est appliquée, notamment un niveau limite de bruit fixé à 67 dB(A) et une émergence admissible de 5 ddB(A) de 7h à 22h et un niveau limite de bruit fixé à 60 dB(A) et une émergence* admissible de 3 dB(A) de 22h à 7h ainsi que les dimanches et jours fériés.  Ces prescriptions sont respectées par l’actuelle CEDLM. 

En complément, il est vrai que le circuit de vapeur peut se mettre en sécurité avec le déclenchement des soupapes de sécurité. Cette mise en sécurité apparait essentiellement en été lors des très fortes chaleurs quand l’échange thermique (au niveau des aérocondenseurs) entre les tuyauteries et l’air ambiant extérieur n’est plus suffisant ou en cas de coupure électrique exceptionnelle indépendante de la volonté de l’exploitant. Avec l’interconnexion des réseaux de chaleur entre Beaubreuil et le Val de l’Aurence, la fréquence de ces évènements a très significativement baissé depuis cet été 2022. 

Des dispositions prévues dès la conception, puis complétées au fur et à mesure du retour d’expérience de l’exploitation permettent de limiter les équipements potentiellement bruyants. Peuvent être cités le dimensionnement des aérocondenseurs, la création de merlons anti-bruit ou l’intégration de silencieux aux soupapes de sécurité par exemple. 

Dans l’hypothèse de création d’une nouvelle unité de valorisation énergétique, avec le scénario d’une localisation en contrebas de la Centrale énergie déchets actuelle, cela permettrait également à la potentielle future usine d’être située à 250 mètres des habitations les plus proches (contre 150 mètres aujourd’hui). 

Vous trouverez des précisions sur l’intégration du projet envisagé dans son environnement à partir de la page 77 du dossier de concertation et notamment sur le bruit en page 85 : https://avenirdenosdechets-hautevienne-creuse.fr/wp-content/uploads/2022/09/Dossier_concertation_web.pdf 

Cette question-là sera également abordée plus en détails lors de l’atelier sur les impacts du projet le mardi 4 octobre à 18h à Panazol. 

Bien cordialement,

* L’émergence correspond à la  différence entre les niveaux de bruit mesurés lorsque l’installation est en fonctionnement et lorsqu’elle est à l’arrêt. »

Yves NOUHANT

Bonjour ,
Pourquoi dans votre projet il est prévu de concentrer et de mutualiser l’incinération des déchets haute-vienne + creuse, car en cette période de coût de l’énergie (transport) il serait plus envisageable de créer des « petites » unités de traitement qui seraient du point vue écologique (pollution des fumées) et énergétique (transport) moins énergivore sachant que l’investissement est plus lourd (démultiplié) ?
Pourquoi le choix du futur emplacement au nord de limoges et pas par exemple sur les communes de Panazol et Feytiat ? afin de mieux répartir les fumées polluantes ?

Y.NOUHANT .

Bonjour,

Merci pour votre question et pour ces éléments que nous prenons bien entendu en considération.

L’hypothèse envisagée par l’Entente Intercommunale de créer une nouvelle unité de valorisation énergétique et un nouveau réseau de chaleur qui lui serait lié vise à répondre à plusieurs enjeux : autonomie du territoire en matière de traitement des déchets résiduels, conformité réglementaire (objectifs nationaux, schémas régionaux, projets de territoire), transition énergétique (avec la valorisation énergétique des déchets) et excellence technologique (grâce à l’utilisation des meilleures techniques disponibles). 

Le coût d’investissement d’une unité de valorisation énergétique (UVE) de 110 000 t est estimé à 158,5 M€. Le coût d’investissement de deux UVE de 55 000 tonnes serait de l’ordre de 220 M€.

De plus, afin d’arriver à un objectif de neutralité carbone, il convient de relier les UVE à des réseaux de chaleur desservant un nombre important de consommateurs géographiquement rapprochés, qui ne se retrouvent que dans les très grandes agglomérations et centres urbains. Les émissions de CO2 associées au transport des déchets sont très largement compensées grâce au raccordement des réseaux de chaleur.

Une barrière technologique existe également. Il n’existe pas de « micro-unité de valorisation énergétique », la taille critique des fours et chaudières se situant à minima à 40 000 tonnes/an, soit des fours dimensionnés à 5 tonnes/heure.

Concernant les scénarios envisagés pour la localisation d’une éventuelle nouvelle unité de valorisation énergétique, celui d’une localisation en contre-bas de l’usine actuelle pourrait être le plus approprié par rapport à la production des déchets (notion de barycentre), à la proximité des consommateurs des réseaux de chaleur, à l’interconnexion facilitée avec les infrastructures de transport et avec les équipements connexes. De même le site actuel assurerait un bon isolement de l’installation vis-à-vis des zones résidentielles.

3 autres localisations sont présentées dans le dossier et ont été analysés à travers 26 critères : Anguernaud au Palais-sur-Vienne, zone nord à Limoges et à proximité du centre de recyclage de Beaune-les-Mines à Limoges.

Vous pourrez retrouver davantage d’éléments dans le dossier de concertation :

  • Sur la description du traitement des ordures ménagères résiduelles en Haute-Vienne et Creuse à partir de la page 30
  • Sur le dimensionnement envisagé dans l’hypothèse d’une nouvelle UVE à partir de la page 40
  • Sur l’analyse multicritères ayant permis d’étudier plusieurs localisations potentielles à partir de la page 49

> https://avenirdenosdechets-hautevienne-creuse.fr/wp-content/uploads/2022/09/Dossier_concertation_web.pdf

Benoit BRULIN

La question devrait porter prioritairement sur le moyen de réduire les déchets pas sur la manière de les traiter. Dans tous les cas, il faut taxer tous les emballages, revenir à la consigne pour ne pas que les gens ne brulent directement leurs déchets et fassent n’importe quoi. Les fabriquant devraient être plus taxés. il faut développer le vrac, la vente directe. Le dimensionnement de la centrale d’incinération devrait tenir compte de cette réduction. Chauffer des logements avec des déchets ne doit pas être l’objectif. Il ne faut pas fabriquer du déchet pour chauffer, c’est une aberration. C’est à la base qu’il faut réfléchir, tout reprendre au début.

Didier Serment

A quel période ou date est prévue le déplacement de l’incinérateur pour le traitement des déchets de Beaubreuil ?

Bonjour, 

Nous vous remercions pour votre question.

Il n’est pas prévu aujourd’hui de déplacer la Centrale énergie déchets de Limoges Métropole (CEDLM). Celle-ci a été construite en 1989 et la durée de son exploitation est prévue jusqu’à 2029 en raison notamment de son âge avancé. Limoges Métropole, le Syded 87 et Evolis 23 ont engagé dans ce contexte une réflexion sur l’avenir du traitement des déchets de la Haute-Vienne et de la Creuse avec l’hypothèse de créer une nouvelle unité de valorisation énergétique (pour remplacer à terme la Centrale énergie déchets actuelle) et un nouveau réseau de chaleur.

Dans cette hypothèse, 4 lieux potentiels ont été étudiés (emplacement en contre-bas de l’actuelle CEDLM ; Angernaud Le Palais Sur Vienne ; Zone Nord Limoges Rue Giffard ; et Limoges, centre de recyclage, Beaune les Mines). Vous trouverez davantage de précisions sur ces éléments à partir de la page 49 du dossier de concertation https://avenirdenosdechets-hautevienne-creuse.fr/wp-content/uploads/2022/09/Dossier_concertation_web.pdf

Bien cordialement,

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